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Oser.

Y’a des jours comme ça où je me dis que le monde est à portée de (ma) main.

L’échec est à tel point rendu tabou dans notre société, notre culture, que l’individu n’ose plus. Devant un risque, il se fige, recule ou procrastine (ce mot est tellement tendance, ce blog devient hyper hype). Échouer est vu comme contre-productif. Tu échoués DONC tu as perdu ton temps (and yeah man, time is money), ton investissement a été une pure perte.
Je m’offusque, m’énerve, que dis-je, je me révolte.
Un grand chanteur de rap nommé Lao-Tseu (VI/Veme siècle before Jean-Claude) a dit deupoin-ouvrélèguimé: « Il n’y a point de chemin vers le bonheur : le bonheur c’est le chemin. »
Eh ben, il se retourne tellement dans sa tombe depuis qu’on a branché une dynamo qui alimente tout Pékin avec ses rotatoires restes.
Mais où est le trépidant d’une vie si on reste toute la journée dans ses petites pantoufles ? Où est l’intérêt d’avoir des surrénales si on ne se prend jamais une bonne rasade d’adrénaline ?

3615 myLife : Je me suis rendu compte que je foutais plus grand chose pour mes exams et j’ai compris pourquoi. Ça me fout la trouille de finir mes études. Va falloir que je devienne médecin, plein de responsabilités, de devoirs, de stress. Et bien non ! Je dis stop ! Certe, je vais encore déguster mais ça va me plaire, je le sais, et j’arrête donc de tergiverser ou de fuir.

Il faut que ce raisonnement en terme de résultat cesse, après tout, le plus agréable quand on fait le tour du monde n’est pas le retour chez soi. C’est le but. Mais pas le meilleur souvenir.

Ne me comprenez pas mal, c’est évidemment encore plus plaisant quand tout marche sur des roulettes ! Je parle juste de ces situations où la peur de l’échec nous paralyse, pas de celles que l’on entreprend de toute façon avec succès.

Allez, la prochaine fois que je veux un truc un tant soit peu inaccessible, je prendrai ma b*te (parce que je suis mâle, si tu es femelle, imagine que tu prenne un sein, ça doit revenir au même) en main et irai le chercher de toutes mes forces. Je me plante en chemin ? Et bien, je m’en contre-fous, au moins, je me serai marré, et tellement que mon échec me paraîtra bien minime ! Qui me suit ?

J’avoue, j’ai oublié d’avoir une structure dans mon texte.

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